Flavio
Flavio borrelli
Architecte et artiste plasticien
Créateur d’objets, d’idées et d’espace
J’ai souvent du mal à me définir et à situer ma personne, figée dans un cadre ou estampillée d’une étiquette. On me dit artiste, architecte, explorateur voire fou pour certains. Ma mère, depuis longtemps, me dit que je suis un guerrier. Pour moi, je suis simplement quelqu’un qui fait de la créativité et de la recherche les raisons d’une vie et d’un métier.
J’ai un diplôme en architecture et un master en design architectural et cela fait de moi un architecte. Mais je crois que, au-delà de ça, je suis et je fais autre chose et plus encore. J’ai participé à de nombreux événements, ateliers et formations pour alimenter les trois intérêts qui tournent comme des satellites autour de ma passion: l’Art, l’Homme et l’Espace (architecture). C’est pourquoi j’ai ce besoin physiologique de conserver et de prendre soin d’une forme personnelle de liberté (CADRE-HORS-CADRE) pour trouver dans différentes directions une plus grande réalisation de mes talents.
« J’ai la passion de créer. Toute ma vie je n’ai fait que mélanger les choses. Essayer. Mélanger. Mélanger les matières, les disciplines, mélanger les cultures.
Je ne voulais pas suivre un chemin droit et déjà battu, je ne voulais pas être un produit d’un système standardisé. »
Mes expériences
Dès le début j’ai voulu suivre le CŒUR et jamais l’ARGENT avec tous les sacrifices que ça implique. J’ai voulu me connaître.
J’ai beaucoup bougé, j’ai voyagé loin : mes pieds ont parcouru de nombreux chemins, pour apprendre à mieux connaitre le monde et ma position dans le monde. J’ai vécu en Espagne, au Chili, au Nouveau-Mexique, en Arizona où, pendant deux ans (de 2015 à 2017), j’ai dirigé le département de recherche d’une ville expérimentale dans le désert, ARCOSANTI: une expérience qui a représenté pour moi une grande révolution (TED TALK).
Mon voyage entre pays et disciplines s’est toujours basé sur des objectifs de recherche et de découverte à travers des moyens et des ressources précaires. J’ai travaillé comme serveur, cuisinier, plombier, barman, plongeur, maçon, peintre, architecte avant de m’approcher, sur la pointe des pieds, des instruments de l’art.
Ma vision du métier
De nombreuses expériences ont été merveilleuses et beaucoup d’autres ont également été très difficiles, et j’admets aussi en avoir souffert. Mais pour moi, la souffrance était comme un coup de pouce et non une inspiration. Je ne me reconnais pas dans le penchant légitime qu’ont certains artistes, à se nourrir de la souffrance jusqu’à l’indigestion pour, ensuite, la vomir sur le tableau.
Au centre de mon travail il n’y a aucune trace de souffrance mais un désir acharné de développer et de susciter, à travers la forme, les EMOTIONS et l’INTELLIGENCE.
Je ne parle pas de l‘intelligence digitale mais bien de l’intelligence humaine, parce que le but de mon travail est tourné vers l’Homme. Et c’est peut-être pour cela que je vis avec une grande tension la transition de la civilisation humaine vers celle de la machine.
La transition de la réalité vers la virtualité. Je ne peux tout simplement pas accepter que deux cent mille ans d’évolution humaine soient balayées par quelques décennies de technologie à tout prix. Je suis et serai pour toujours un homme créatif qui, avec curiosité, simplicité et compassion, marche pieds nus dans la terre.
Flavio Borrelli
27 Boulevard Christophe Moncada, Marseille 13015, France
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